… qu’il faille le célébrer en l’interrompant. Petit extrait du livre que je viens d’ouvrir, et qui résonne en ce premier mai, et une pensée pour les anarchistes qui sont malheureusement à l’origine de cette fête.
L’amusement disparut lorsque les relations se précisèrent. Les envahisseurs avaient besoin de main-d’oeuvre sur les territoires qu’ils s’étaient attribués, et si les Indiens étaient prêts à céder une partie de leur terres d’assez bonne grâce, ils refusaient fermement de travailler. Les moines de l’ordre de Saint-Jérôme s’indignèrent : «Ils fuient les Espagnols, refusent de travailler sans rémunération, mais poussent la perversité jusqu’à faire don de leurs biens. Ils n’acceptent pas de rejeter leurs camarades à qui les Espagnols coupent leurs oreilles. […] Il vaut mieux pour les Indiens devenir des hommes esclaves que de rester des animaux libres.»
— Préface de Terre Sacrée, de Serge Bramly
je voudrais être un chat
Oui ça me fait ça aussi des fois. Surtout quand ça concerne le sort des peuples « primitifs » ou les grands singes (surement que ça doit me faire mal de voir ce qu’on fait à des semblables qui ont trouvé une sagesse).
Subtil, tout ça – et terrible, hélas (vieux comme le Monde : l’homme est un loup pour l’homme…). Merci pour cet extrait.