Certains microbes, aussi, [bénéficient de la civilisation]. La civilisation a été un tel avantage pour de nombreux microbes qui se nourrissent des humains (en particulier d’humains stressés, dans des logements contigus), que j’ai lu des arguments convaincants selon lesquels ce sont les microbes, et non les humains, qui sont à l’origine des villes, qui dans cette perspective ne sont rien de plus que des parcs d’engraissement et des fermes industrielles. (Je me demande toujours s’il y a des activistes des « droits des humains » parmi les microbes, qui se plaignent des conditions de vie intolérables et « immicrobiennes » que les humains sont forcés d’endurer dans les villes : « il est normal de les manger, » disent ces activistes viraux, « mais il devraient vivre avec dignité avant tout ! »).
— Derrick Jensen, Endgame vol. 1, p. 192.
J’adore :).
« Les bactéries sont bien plus fortes que nous » disait ma prof de bio ^^.